MOULTAKA APICULTURE ET PHYTO-APITHERAPIE

cicatrisation par le miel des plaies récalcitrantes

Cet article traite de la cicatrisation de plaies récalcitrantes(dues à une hyperhomocystéinémie.Le miel de thym a donné de très bon résultat,regardez plustôt :

 

http://www.mellifera-charleroi.be/modules/smartsection/item.php?itemid=8

 
 
De peur que le lien soit rompu un jour,je copie l'article ici bas.Vous avez le choix de le voir ici ,ou d'aller directement sur le site d'où je l'ai ramené.
 
 
Apithérapie > Plaies chroniques et miel
 
Plaies chroniques et miel
 
Publié par Dimitri Dumont [tocadim] le 7/7/2007 (1673 lus)
Plaies chroniques et miel
 
 
"Après des années de recherche et de soins relativement lourds (plusieurs chirurgies, entre autres), un diagnostic d'hyperhomocystéinémie a été posé.

L'homocystéine à taux élevé dans le sang (la normale est inférieure à 10) est responsable de troubles thrombo-emboliques.

La prise de vitamines B6, 9, 12 diminue l'homocystéine. Une molécule renforçant l'efficacité des plaquettes est complémentaire à ce traitement per os.

Dernièrement, une suspicion de déficit en prolidase est évoqué, tant les symptômes « typiques » de ces plaies évoquent ce syndrome. Une prise journalière de vitamine C et de manganèse est mise en place.


Ces deux soucis sont des anomalies du métabolisme sanguin.

Les conséquences sont des nécroses (plus ou moins importantes des tissus cutanés et sous-cutanés), dont l'aboutissement après détersion (mécanique ou à l'aide de thérapeutique existante), sont des plaies chroniques compliquées par la présence d'un MRSA (staphylocoque doré résistant aux antibiotiques).

Quelques difficultés de cicatrisation sont évidentes : berges des plaies instables (bords décollés), hémorragies, présence de fibrine, douleurs aigues, surinfection … (dans le désordre !)

La fragilité des tissus cicatriciels, malgré des traitements locaux, entraîne de nombreuses « bulles », amenant une ouverture/fermeture de ces plaies… qui sont, le plus souvent, ouvertes !

ulcere
Photo: Ulcère malléolaire « vieux » de 26 mois!

Durant plusieurs années, et épuisées (soignants et patiente) par les échecs des traitements locaux classiques (greffes de kératinocytes, pansements hydrocolloïdes, acide hyaluronique (crête de coq), pansements à base d'argent, ce charbon actif,…) dont le prix grève les budgets (les remboursements sont toujours inexistants), nous avons essayé à la suite d'un visionnage d'un cd-rom, l'apithérapie : application quotidienne de miel au thym (après nettoyage au sérum physiologique) et d'essence de thym pour combattre la surinfection.

Avant
Photo: Avant la première application de miel !

Dès la première semaine, les plaies sont plus saines et une épidermalisation semble envisageable.

L'espoir d'une amélioration, de pouvoir reprendre une vie « normale » fait surface, là où nous avions stagné durant de longs mois !

Sept mois plus tard, les résultats sont significatifs, malgré l'ouverture d'une plaie sur la tête cubitale qui reçoit directement le même traitement !

Septmoisplustard

Septmoisplustard2
Photo: Sept mois plus tard.

Notons toutefois que l'essence de thym a rapidement été abandonnée, tant les douleurs (« brûlures » en continu) qu'elle provoquait, étaient difficilement supportables.

Une thérapie au miel est certes très efficace, mais engendre quelques désagréments allant de douleurs certaines aux difficultés d'application (le miel « fond » rapidement sur des tissus inflammatoires), en passant par des pansements « collants »,…

Mais le jeu en vaut la chandelle !"

Dimitri Dumont


Note du webmestre:
L'article "Plaies chroniques et miel" de Dimitri Dumont a fait l'objet d'une conférence et a été publié en primeure dans notre site en juillet 2007.
 


24/10/2010
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