Propolis : plus qu'un espoir pour la santé : On sait que les produits de la ruche sont souvent bons pour la santé. On est en train de découvrir que l'un d'entre eux, la porpolis, représente un formidable espoir dans les traitements du cancer. Des expériences sur les rats ou les souris ont démontré que la porpolis était très active pour empêcher le développement des métastatses ou pour renforcer l'efficacité des chimiothérapies. Reste à engager les études qui permettront de transposer tous ces résultats à l'homme...
On connaît déjà les avantages du miel, du pollen ou de la gelée royale.. La popolis apparaît comme une autre richesse que nous offrent les abeilles, aux potentialités peut-être encore bien supérieures.
Cette résine collante et translucide, d'une jolie couleur ambrée, est sécrétée par les arbres pour protéger leurs bourgeons (en fait, 95 % de la propolis européenne provient du peuplier). L'homme en enrichit ses cires et Stradivarius en nourissait déjà ses violons. Les abeilles l'utilisent pour solidifier et protéger leur ruche : elles en enduisent les cadres, en colmatent les fissures ou l'érigent en "barrière" pour réduire l'ouverture de leur maison et en interdire ainsi l'entrée aux petits rongeurs...
Plus de 300 substances actives :
Quand on dit que la propolis est une vraie richesse, on ne plaisante pas. Elle renferme une multitude de substances actives, plus de 300 identifiées à ce jour. Parmi elles, des composés antibactériens, antioxydants, antiviraux.... et aussi des flavonoïdes, des acides aromatiques, molécules déjà utilisées en cancérologie dans l'accompagnement des chimiothérapies, surtout aux Etats-Unis. La propolis anti-cancer ? Des chercheurs croates se sont donnés pour mission de répondre à cette question, avec tous les moyens que la science met à leur disposition.
Des résultats anti-cancéreux plus que significatifs :
Ivan Basic est docteur ès sciences. Formé aux Etats-Unis, il vit aujourd'hui dans son pays, en Croatie. Pour arrondir ses fins de mois (les salaires des chercheurs ne sont guère élevés là-bas), il est aussi apiculteur : un peu de miel, ça met du beurre dans les épinards... et ça donne des idées d'études. Avec sa collègue Nadia Orsolic et toute leur équipe , il a engagé un programme de recherches sur la souris. Après inoculation de cellules cancéreuses simulant des métastases, il s'agissait de vérifier l'effet de plusieurs substances, dont la propolis, en préventif et en curatif, à plus ou moins long terme.
=> La propolis plus efficace que ses composés : Premier enseignement : certains composés, connus pour leur activité anticancéreuse et contenus dans la propolis, se montrent moins performants pour enrayer le développement des métastases quand ils sont administrés individuellement que lorsque l'on donne directement de la propolis aux souris.
Un exemple : les souries non traitées ont développé en moyenne 62 métastases. Avec des injections d'acide caféique, le chiffre tombe à une moyenne de 43, et à 22 avec la propolis. Les chercheurs en concluent qu'il y a bien une synergie entre les différents composés qui optimisent leur action. (A noter que si les traitements sont administrés en préventif, avant le déclenchement du cancer, les résultats sont encore meilleurs.)
=> La propolis renforce l'effet des chimiothérapies : Deux types d'études viennent conforter cette affirmation. La première est encore du à l'équipe de Zagreb. Dans un premier temps, elle remarque que la propolis se montre plus efficace qu'un produit couramment utilisé en chimiothérapie, l'Epirubicine. Pour 62 métastases développées en moyenne par des souris non traitées, la chimiothérapie permet de limiter leur nombre à 28 en moyenne, la propolis à 15 !! Il n'est pas question pour autant de remplacer la première par la seconde car, dans un deuxième temps, les chercheurs croates montrent qu'en associant la chimiothérapie et la propolis, le nombre de métastases tombe cette fois à 4 !
Une autre étude, japonaise celle-là, aboutit à un résultat équivalent concernant le volume des tumeurs. Que ce soit en association avec la Mitomycine ou le 5-FU, deux agents de traitement du cancer, la propolis permet de stopper leur croissance au bout de trois semaines, là où les chimiothérapies ne font que la ralentir.
|