Extraction du miel Institut Catholique de lille VOIX DU NORD OCTOBRE 2010
Yvan est un apiculteur comme moi, militant pour l'abeille.Il possèdes des ruches au jardin écologique de lille ,comme moi je possède des ruches au Parc Vauban,il gère aussi des ruches sur le toit de l'opéra.Il fait l'extraction du miel chaque année en public,et distribue des petits pots de miel aux enfants des écoles...
Geste généreux ,et militant pour faire prendre conscience du danger qui menace l'abeille en campagne, innondée par les phytosanitaires.
Je l'encourage et le soutiens dans cette action et j'ai demandé à la jeune journaliste de nous prendre une photo avec des cadres de miel ,par manifester ma solidarité avec lui pour la cause de l'abeille.
Exposition des hyménoptères dans le hall de l'institut catholique.
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Cet article est paru au journal voix du nord du jeudi 7 octobre 2010.
Actualité Lille
Les apiculteurs citadins alertent : « Les abeilles sont en grave danger »
jeudi 07.10.2010, 05:10 - La Voix du Nord
LES VISAGES DE L'ACTUALITÉ
Hier, se tenait, dans le grand hall de la Catho, un cours un peu inhabituel d'extraction de miel. ...
La manifestation se déroulait dans le cadre du Mois de l'abeille et, cette année, le thème retenu par la ville de Lille et la MRES pour sa quatrième édition est celui des pollinisateurs. Dans cette grande famille, il y a les papillons ou encore les mouches et, bien entendu, les abeilles, à l'honneur hier après-midi.
Outre le côté ludique de l'opération, ici, si on apprend l'art hautement délicat de la désoperculation des cadres, c'est pour sensibiliser à la disparition de ces pollinisateurs. Désoperculation ? En termes moins savants : on enlève la cire qui recouvre le miel pour pouvoir mieux parler biodiversité.
Sans abeilles, pas d'hommes ...
Pour le folklore, un petit coin était aménagé pour l'extraction de miel et des curieux se sont pressés autour des cadres qui, après désoperculation et un petit passage par une centrifugeuse, ont délivré leur miel. « Mettre la main à la pâte, ça a un côté amusant mais surtout cela permet aux gens de rentrer dans le sujet de la protection des abeilles. » Yvan Hennion est un apiculteur un peu particulier. En tant que professionnel, il exploite deux cent cinquante ruches à Halluin et en tant que militant, c'est lui qui s'occupe des ruches du toit de l'opéra et du Jardin botanique, dont on récoltait respectivement hier le « chant des abeilles » et le « miel du Jardin des plantes ».
Ses ruches lilloises, Yvan Hennion ne les entretient pas pour leur production, mais pour le message qu'il veut transmettre car, dit-il, « sans les abeilles, il n'y a pas d'hommes ».
Ali Sebaaoui, apiculteur amateur qui s'occupe de cinq ruches dans le parc d'arboriculture du jardin Vauban, explique les propos de son collègue : « Sans le travail des abeilles, on perdrait 80 % de nos fruits et légumes. » Et il y va même de son petit paradoxe : « Aujourd'hui, les abeilles sont moins en danger à la ville qu'à la campagne. » L'apiculteur professionnel rectifie : « Leur place est à la campagne. Si nous avons des ruches en ville, c'est pour sensibiliser le plus grand nombre. » Ce qu'il voudrait, c'est la disparition pure et simple des produits phytosanitaires, chose qui ne peut pas se faire par la seule volonté des agriculteurs : « Nous ne représentons que 2 % de la population française. Nous avons besoin de l'aide de l'opinion publique. » La ville associée à l'Union nationale de l'apiculture française a mis en place un programme d'implantation de ruches en ville, elles sont au total cinquante-sept. Une révolution apicole est-elle en marche ? •
PAULINE DROUET
Merci pour cette jeune journaliste d'avoir couvert cet évenement avec force du verbe,qui est aussi nécessaire pour défendre l'abeille.
Sebaaoui Ali